« Mesurer », « évaluer », « disposer de données objectives »… Autant de demandes pour lesquelles les cabinets de conseil en prévention sont sollicités.
En effet, les demandes de diagnostics augmentent, et les entreprises accordent de plus en plus d’importance au fait de disposer de données quantitatives, chiffrées. Mais comment se retrouver parmi l’ensemble des outils à disposition ? Baromètre Qualité de Vie au Travail (QVT) ? Questionnaire Risques PsychoSociaux (RPS) ? Sondage sur les conditions de travail ? Enquête de satisfaction ?
Alors que les besoins en ce sens sont de plus en plus nombreux, et que les outils numériques évoluent et proposent de plus en plus de possibilités, il semble important de bien différencier les prestations relatives à ces champs d’intervention, afin que ces outils répondent aux besoins réels des entreprises sur le sujet.
Le choix entre un outil plutôt orienté risques psychosociaux et un outil orienté qualité de vie au travail dépend dans un premier temps de la maturité de l’entreprise, et de l’objectif qu’elle souhaite atteindre.
Evaluer les risques psychosociaux relève de l’obligation légale de l’employeur d’évaluer les risques professionnels auxquels ses collaborateurs sont exposés. Cette évaluation relève d’une méthodologie rigoureuse, basée en partie sur des modèles scientifiquement validés, et interroge des sphères relatives au travail, à son contenu, son organisation et ses relations.
Concernant le diagnostic qualité de vie au travail, la méthodologie, bien que rigoureuse, permet une certaine souplesse dans le choix des items à interroger, pouvant aller bien au-delà du travail en lui-même (pratique d’une activité physique et sportive, alimentation…). Mais attention, parler qualité de vie au travail, c’est avant tout parler du travail et de son contenu également, tout comme son organisation et ses relations. Dans le cas contraire, le risque est de s’engager dans une démarche perçue comme superficielle, ne répondant pas aux besoins des collaborateurs.
Un axe de réflexion est à noter, quels que soient les outils choisis : l’importance de ne pas se cantonner aux chiffres, et d’aller au-delà en impliquant les collaborateurs dans des groupes de travail, des ateliers collaboratifs, afin d’illustrer les tendances mises en lumières par les chiffres.
Le baromètre est un outil d’évaluation dans le temps. Il a pour avantage de permettre une mesure régulière du point de vue des collaborateurs. Il permet d’étudier les tendances, et de mesurer les effets des actions mises en place.
Pour autant, le baromètre mettra en lumière des tendances générales, permettra de comparer des populations les unes aux autres, mais ne permettra pas d’entrer dans un niveau de détail comme le permet de diagnostic qualité de vie au travail.
Le diagnostic qualité de vie au travail permet lui, au travers d’un questionnaire, d’identifier deux données : la satisfaction des collaborateurs concernant leur vécu au sein de l’entreprise, et l’importance qu’ils accordent à cela. L’objectif n’étant plus de comparer les données dans le temps, mais bien d’identifier les axes prioritaires : ce qui génère chez les collaborateurs une certaine insatisfaction alors même qu’ils jugent cela essentiel.
L’offre de service concernant les outils quantitatifs est aujourd’hui variée, et permet de répondre à un souci toujours constant d’objectivation du ressenti des collaborateurs.
Un constat cependant mis en lumière notamment par le plan santé travail 2016-2020 : renforcer l’offre de service à destination des TPE/PME et évaluer l’usage des outils à disposition des TPE/PME, pour qui les outils existants ne répondent pas toujours à un réel besoin.
TOIT de SOI accompagne les entreprises dans l’identification des besoins et la proposition d’outils adaptés aux contextes d’interventions de chaque secteur d’activité.
Le Mardi 16 octobre 2018, de 8h à 10h30, nous organisons un petit-déjeuner sur le thème de la Qualité de Vie au Travail.
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