TOIT de SOI s’intéresse à l’étude Monster/ Ifop publiée le 21/06/2017 sur le bien-être au travail.
L’étude a été menée par l’Ifop par questionnaire auto-administré en ligne du 22 au 24 mai 2017, auprès d’un échantillon de 1004 actifs de 18 ans et plus. Source
Quête de sens, dialogue social, flexibilité, conciliation vie professionnelle vie personnelle …, selon l’étude Monster/ Ifop, l’initiative que peut prendre un employeur la plus susceptible de donner du sens au travail c’est pour 38% des 18-24 ans (33% pour tous les actifs) : « une politique de responsabilité sociale et environnementale forte ». En deuxième position on retrouve pour 23% des personnes interrogées : « une évaluation de la performance collective et non plus individuelle » et en troisième position pour 13% : « L’octroi de congés spéciaux pour des activités de bénévolat »
A la question : parmi les avantages suivants, lequel est susceptible de contribuer le plus à votre bien-être au travail ?, les sondés citent l’octroi de jours de congés supplémentaires (34%), une plus grande souplesse dans les horaires de travail (26%) ou encore le respect du droit à la déconnexion (20%), la possibilité de faire du télétravail (16%). Seules 12% des personnes interrogées jugent la création d’un responsable du bien-être pertinente.
Le premier facteur contribuant à entretenir une bonne ambiance sur le lieu de travail est le fait d’avoir « une hiérarchie ouverte au dialogue et bienveillante (42%) avant même les « moments de convivialité organisés pour tous les salariés » (31%) précise l’étude pointant notamment l’importance d’un management équilibré. De fait 53% des actifs interrogés considèrent que leur responsable hiérarchique intervient de manière inadaptée.
Enfin le type de structure préféré pour y travailler est une TPE PME (moins de 250 salariés) pour 44 % des personnes interrogées, une start-up pour 18% des personnes interrogées (22% pour les 18-24 ans).
Il semblerait que pour la majorité des personnes interrogées le management hiérarchique et autoritaire soit remis en question, la génération des 18-24 ans qui arrivera sur le marché du travail d’ici 10 ans ne va plus chercher à rentrer dans une grande entreprise et sera plus en quête de valeurs et de sens au travail. Des données que doivent prendre en compte les organisations si elles souhaitent continuer à être attractives.
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