Diagnostic risques psychosociaux, baromètre troubles musculo-squelettiques, audits quantitatifs et qualitatifs sont autant d’outils qui intéressent aujourd’hui les entreprises, et pour lesquelles les demandes sont nombreuses.
Mais à quoi servent-ils vraiment ? Sont-ils des outils de prévention ?
Afin de comprendre, il nous semble essentiel de revenir en premier lieu sur l’objectif recherché par les entreprises au travers de l’utilisation de ces outils : Répondre à une obligation règlementaire ? Rechercher une meilleure productivité ? Mettre à jour son document unique d’évaluation des risques professionnels ? Et si, finalement, il fallait retravailler dès cette étape l’importance d’inscrire le diagnostic dans une démarche de prévention de la santé et de promotion de la qualité de vie au travail globale et cohérente ?
Il est encore trop fréquent aujourd’hui de constater que le diagnostic est perçu comme un outil « miracle », un outil qui apporte aux entreprises et aux salariés des solutions « clés en main » ! Et de constater - in fine - la déception des acteurs clés à l’issue du diagnostic et de réaliser que les choses n’ont pas évoluées ! Et pour cause….
Les outils de diagnostics ne sont pas des outils de prévention mais bien des outils au service de la prévention !
En effet, ces outils permettent d’identifier :
Réaliser un diagnostic consiste d’abord à rencontrer les salariés de l’entreprise. Les préconisations deviennent concrètes et peuvent alors répondent aux besoins du terrain. Mais ce n’est qu’au travers de la concrétisation de ces actions que l’entreprise s’engage réellement dans une démarche de prévention.
Ce n’est donc pas l’outil en lui-même mais bien la façon dont les entreprises se l’approprient qui est la clé de la réussite ! Pour autant, on peut tout de même noter les effets intrinsèques de ces démarches : renforcement du dialogue social, implication des acteurs clés autour d’un sujet commun et avant tout, la possibilité de remettre le travail au cœur des échanges et des préoccupations.
L’expérimentation et le droit à l’erreur, notions mises en exergue en 2013 au sein de l’accord national interprofessionnel sur la qualité de vie au travail sont des leviers pour agir au sein des entreprises, se donner l’envie d’essayer, quitte à se tromper. En termes de prévention des risques psychosociaux et de promotion de la qualité de vie au travail, essayer, c’est avancer… Ne rien faire, c’est reculer…
TOIT de SOI, à travers ses interventions d’audit, de conseil et de formation, accompagne les organisations dans la mise en place de politiques globales de santé au travail passant par la prévention des risques psychosociaux et le développement de la qualité de vie au travail.
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